Quand l'histoire se répète ...
Vilfredo Pareto (1848-1923), le sociologue et économiste italien, est un des premiers, qui s'intéresse de près au phénomène du fascisme. Et surement, l'histoire d'Europe du 20e siècle va lui donner la raison.
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Vilfredo Pareto : "Le phénomène du fascisme" dans Mythes et idéologies ; Œuvres complètes - Tome VI., p. 334-338 ; Librairie Droz : "Travaux de Sciences Sociales" ; Genève 1984.
Un mouvement de masse ...
"La première caractéristique du fascisme est donc d’avoir construit un mouvement de masse. Pas simplement en termes d’adhérents – le parti fasciste italien compte 400 000 membres pour 38 millions d’habitants en 1922, le NSPAD allemand 1 million de membres pour 65 millions d’habitants en 1933 – comme peuvent le faire les partis traditionnels libéraux ou conservateurs. Car si ceux-ci s’appuient sur les leviers idéologiques ou institutionnels traditionnels du capitalisme qui poussent à la passivité de la population (comme l’école, les médias, l’Église, l’État, la police, l’armée), le fascisme cherche à l’enrôler, la galvaniser et la discipliner, notamment par le biais des structures parallèles qu'il construit." - Robert Paxton, Le fascisme en action, page 20.
Robert Paxton : Le fascisme en action ; Éditions Seuil ; Paris 2004 ; 448 pages ; ISBN 978-2-02-059192-8 ; Prix : 25,40 €
Un intellectuel en exil, l'écrivain Elias Canetti, Prix Nobel de la littérature (1905-1994).
Couverture : Scan : Ken Seton
(14.03.2019)