La place Vendôme est un de mes lieux parisiens préférés, mais ce travail pour les "Portes ouvertes des ateliers d'artistes de Belleville" m'a permis surtout de me concentrer sur deux hommes : Le compositeur Ludwig van Beethoven et (Le) Napoléon, dont Beethoven était un grand admirateur - à l'époque où ce dernier n'était qu'un simple gouverneur. *
New Age I. (diptyque), Paris, Winter 1998
Image argentique, virage sépia
Crédit photo : Ken Seton
Ce n'est que le dernier jour de notre exposition "Signature(s)" en avril 1999, au moment où nous commencions à décrocher nos œuvres, qu'un visiteur tardif accompagné de sa femme, a vraiment décodé mes deux compositions.
New Age II. (diptyque), Paris, Winter 1998
Image argentique, virage à l'or
Crédit photo : Ken Seton
"Mais, c'est du Beethoven !!", s'est écrié quelqu'un à l'entrée de la salle. Malgré les protestations de mes collègues artistes arguant que l'expo était déjà terminée, un homme a traversé rapidement la galerie et s'est arrêté devant mes photo : "C'est du Beethoven !" a-t-il répété, puis il a regardé autour de lui : "Qui c'est, qui a fait ces tableaux ?"
Comme cela, j'ai fait la connaissance du premier violoniste de la Philharmonie de Liège en Belgique, et de sa femme, qui m'ont invité le soir-même à dîner dans un restaurant de Belleville.
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*/ Symphonie n°3 en mi bémol majeur Opus 55 Eroica, fut tout d'abord dédiée à Napoléon Bonaparte, mais Beethoven renonce à cette dédicace lorsqu'il apprend que le Premier Consul s'est fait couronner empereur.
(18.10.2017)