"Matthias comment en êtes-vous venu à la photographie ?"
"À l'âge de neuf ans, j'ai reçu un appareil photo de poche avec lequel j'aimais photographier des paysages, et même de l'architecture, en vacances. Vers la fin de ma scolarité, j'ai appris que la photographie pouvait aussi être de l'art en étudiant des livres d'histoire de l'art, et en lisant des articles dans le magazine allemand GEO. C'est à cette occasion que j'ai vu pour la première fois des photos d'Henri Cartier-Bresson, d'Ansel Adams et de Walker Evans." - Suite en page intérieure.
Rozhovor s Matthiasem Roeschem : "Matthiasi, jak jste se dostal k fotografování ?"
"V devíti letech jsem dostal kapesní fotoaparát, s nímž jsem si o prázdninách rád fotil krajinu, a dokonce i architekturu. Ke konci školní docházky jsem se studiem knih o dějinách umění a čtením článků v německém časopise GEO dozvěděl, že fotografie může být i uměním. Právě tam jsem poprvé spatřil fotografie Henriho Cartier-Bressona, Ansela Adamse a Walkera Evanse." - Pokračování uvnitř.
Koichiro Kurita a étudié la psychologie perceptive et a utilisé l'appareil photo pour ses recherches expérimentales lorsqu'il était étudiant à l'université. L'écrivain, poète, philosophe et naturaliste américain Henry David Thoreau a été une grande inspiration pour Koichiro Kurita depuis qu'il a lu Walden au milieu des années 1980. Sa rencontre avec ce livre l'a mis sur une nouvelle voie, il a abandonné sa carrière de photographe commercial et il travaille avec des paysages naturels depuis plus de 25 ans.
First Encounter Beach
Cape Cod, MA 2007 Platinum palladium print on Japanese Gampi paper, 9 sequence 24x30" ED5
Koichiro Kurita studoval percepční psychologii a během univerzitních studií používal fotoaparát pro svůj experimentální výzkum.Americký spisovatel, básník, filozof a přírodovědec Henry David Thoreau je pro Koichira Kuritu velkou inspirací již od doby, kdy v polovině 80. let četl jeho Walden. Setkání s touto knihou ho nasměrovalo na novou cestu, opustil kariéru komerčního fotografa a již více než 25 let se věnuje práci s přírodní krajinou.
"Quand j’étais enfant, dans ma ville natale de Widnes, au nord de l’Angleterre, j’avais mon arbre favori. Ce n’était pas vraiment le mien, mais je l’avais adopté. Ou plus précisément, il m’avait adopté. /.../ Aujourd’hui, on me dit “photographe de paysage”, et l’on me demande souvent pourquoi je ne fais jamais de portrait. J’en ai fait bien évidemment, mais seulement d’arbres. Et quand on me demande pourquoi, je réponds souvent, presque en plaisantant, que les arbres, eux, n’ont pas besoin de se maquiller. /.../ Véritables tours de dignité, les arbres offrent leur sagesse à ceux qui sont prêts à les entendre. Sujet pour les poètes et les peintres, les photographes et les philosophes, l’arbre a été décrit comme cet archétype universel qui unit le monde souterrain, la terre et le ciel. Depuis plus de 35 ans, j’ai le privilège de photographier les arbres de nombreux pays. Je suis très honoré de pouvoir offrir leurs portraits comme la marque de mon immense gratitude pour leur présence dans notre monde. Nous sommes tous redevables aux arbres, ils nous donnent tellement, et demandent si peu en retour." M.K.
Exposition "Haikus d'argent, L'Asie photographiée par Michael Kenna", au Musée Guimet, du 11 juin au 29 septembre 2025